More from sbensu
You can tell a lot from somebody based on their speech patterns
It reframes therapy as a relationship instead of a treatment.
When reading, it is worth understanding the kind of person authors are.
Countertransference applies to regular conversation.
More in literature
Since he was a little boy my middle son has been a serial enthusiast. Back then it was rocks, carnivorous plants, Dmitri Mendeleev and the periodic table, coins, electronics – one focus of interest after another. He wasn’t fickle or easily distracted by the next shiny thing. Rather, he is blessed to find the world filled with interesting things, and it would be a shame to neglect any of them. Guy Davenport might have been writing about Michael in his introductory note to The Hunter Gracchus (1996): “I am not writing for scholars or fellow critics, but for people who like to read, to look at pictures, and to know things.” In our most recent telephone conversation, the topic was the Byzantine general Belisarius (c. 505-565 A.D.), who served under Emperor Justinian I. Belisarius reconquered much of the territory formerly part of the Western Roman Empire, including North Africa, that had been lost less than a century earlier to the barbarians. Belisarius is judged a military tactician of genius, rivalling Alexander and Julius Caeser. Michael is a first lieutenant, a cyber officer, in the Marine Corps, so the appeal is obvious. What we know of Belisarius’ life is a mingling of history, rumor and legend. Edward Gibbon’s account in Chap. 41 of his Decline and Fall of the Roman Empire makes compelling reading. Here he describes the defeat of the Moors in 535: “The formidable strength and artful conduct of Belisarius secured the neutrality of the Moorish princes, whose vanity aspired to receive in the emperor's name the ensigns of their regal dignity. They were astonished by the rapid event, and trembled in the presence of their conqueror. But his approaching departure soon relieved the apprehensions of a savage and superstitious people. . . . and when the Roman general hoisted sail in the port of Carthage, he heard the cries and almost beheld the flames of the desolated province. Yet he persisted in his resolution; and leaving only a part of his guards to reinforce the feeble garrisons, he entrusted the command of Africa to the eunuch Solomon, who proved himself not unworthy to be the successor of Belisarius.” For amateur readers and non-scholars, history can be frustrating. How do we sift myth from reality when original sources are scarce and authorities disagree? Who do we trust? And what of those with no historical rigor who settle for complacent legend and contented ignorance? Maryann Corbett considers such things in her poem “Late Night Thoughts While Watching the History Channel” (which a friend of mine always calls the "Hitler Channel"): “Is it by God’s mercy that children are born not knowing the long reach of old pain? “That the five-year-old, led by the hand past the graffiti, cannot fathom his mother’s tightening grip, “or why, when a box of nails clatters to the tile like gunfire, his father’s face contorts? “So slow is the knitting of reasons, the small mind’s patching of meaning from such ravel “as a cousin’s offhand story, or a yellowed clipping whose old news flutters from a bottom drawer, “or some bloodless snippet of history dully intoned as you doze off, in the recliner— “so slow that only now, in my seventh decade, do I turn from these sepia stills, this baritone voiceover, chanting the pain of immigrant forebears, my thought impaled on a memory: “my twelve-year-old self, weeping on Sundays fifty years ago when my father drove us to mass but stood outside, puffing his Chesterfields, “doing what his father had done, and his father’s father before him, wordless to tell me why.” History is more than academic. It overlaps the personal. We all dwell in history, even Americans. Not long before his death, my brother learned that our mother’s side of the family – the names are Hayes, McBride, Hendrickson – was once Roman Catholic. How did he learn this? Why hadn’t we known this before? What caused the severance? With his death, what he learned sinks again into the gloom. “The small mind’s patching of meaning from such ravel.”
La fin d’un monde ? La fin de nos souvenirs Nous sommes envahis d’IA. Bien plus que vous ne le pensez. Chaque fois que votre téléphone prend une photo, ce n’est pas la réalité qui s’affiche, mais une reconstruction « probable » de ce que vous avez envie de voir. C’est la raison pour laquelle les photos paraissent désormais si belles, si vivantes, si précises : parce qu’elles ne sont pas le reflet de la réalité, mais le reflet de ce que nous avons envie de voir, de ce que nous sommes le plus susceptibles de trouver « beau ». C’est aussi la raison pour laquelle les systèmes dégooglisés prennent de moins belles photos: ils ne bénéficient pas des algorithmes Google pour améliorer la photo en temps réel. Les hallucinations sont rares à nos yeux naïfs, car crédibles. Nous ne les voyons pas. Mais elles sont là. Comme cette future mariée essayant sa robe devant des miroirs et qui découvre que chaque reflet est différent. ‘One in a million’ iPhone bridal photo explanation: blame panorama mode (www.theverge.com) J’ai moi-même réussi à perturber les algorithmes. À gauche, la photo telle que je l’ai prise et telle qu’elle apparait dans n’importe quel visualisateur de photos. À droite, la même photo affichée dans Google Photos. Pour une raison difficilement compréhensible, l’algorithme tente de reconstruire la photo et se plante lourdement. Une photo de ma main à gauche et la même photo complètement déformée à droite Or ces images, reconstruites par IA, sont ce que notre cerveau va retenir. Nos souvenirs sont littéralement altérés par les IA. La fin de la vérité Tout ce que vous croyez lire sur LinkedIn a probablement été généré par un robot. Pour vous dire, le 2 avril il y avait déjà des robots qui se vantaient sur ce réseau de migrer de Offpunk vers XKCDpunk. Capture d’écran de LinkedIn montrant le billet d’un certain Arthur Howell se vantant d’un blog post racontant la migration de Offpunk ver XKCDpunk. La transition Offpunk vers XKCDpunk était un poisson d’avril hyper spécifique et compréhensible uniquement par une poignée d’initiés. Il n’a pas fallu 24h pour que le sujet soit repris sur LinkedIn. Non, franchement, vous pouvez éteindre LinkedIn. Même les posts de vos contacts sont probablement en grande partie générés par IA suite à un encouragement algorithmique à poster. Je ne suis plus à vendre sur LinkedIn (ploum.net) Il y a 3 ans, je mettais en garde sur le fait que les chatbots généraient du contenu qui remplissait le web et servait de base d’apprentissage à la prochaine génération de chatbots. Drowning in AI Generated Garbage : the silent war we are fighting (ploum.net) Je parlais d’une guerre silencieuse. Mais qui n’est plus tellement silencieuse. La Russie utilise notamment ce principe pour inonder le web d’articles, générés automatiquement, reprenant sa propagande. A well-funded Moscow-based global ‘news’ network has infected Western artificial intelligence tools worldwide with Russian propaganda (www.newsguardrealitycheck.com) Le principe est simple : vu que les chatbots font des statistiques, si vous publiez un million d’articles décrivant les expériences d’armes biologiques que les Américains font en Ukraine (ce qui est faux), le chatbot va considérer ce morceau de texte comme statistiquement fréquent et avoir une grande probabilité de vous le ressortir. Et même si vous n’utilisez pas ChatGPT, vos politiciens et les journalistes, eux, les utilisent. Ils en sont même fiers. La conjuration de la fierté ignorante (ploum.net) Ils ont entendu ChatGPT braire dans un pré et en fond un discours qui sera lui-même repris par ChatGPT. Ils empoisonnent la réalité et, ce faisant, la modifient. Ils savent très bien qu’ils mentent. C’est le but. Ils nous mentent (ploum.net) Je pensais qu’utiliser ces outils était une perte de temps un peu stupide. En fait, c’est dangereux aussi pour les autres. Vous vous demandez certainement c’est quoi le bazar autour des taxes frontalières que Trump vient d’annoncer ? Les économistes se grattent la tête. Les geeks ont compris : tout le plan politique lié aux taxes et son explication semblent avoir été littéralement générés par un chatbot devant répondre à la question « comment imposer des taxes douanières pour réduire le déficit ? ». Will Malignant Stupidity Kill the World Economy? (paulkrugman.substack.com) Le monde n’est pas dirigé par Trump, il est dirigé par ChatGPT. Mais où est la Sara Conor qui le débranchera ? Extrait de Tintin, l’étoile mystérieuse La fin de l’apprentissage Slack vole notre attention, mais vole également notre apprentissage en permettant à n’importe qui de déranger, par message privé, le développeur senior qui connait les réponses, car il a bâti le système. Slack: The Art of Being Busy Without Getting Anything Done (matduggan.com) La capacité d’apprendre, c’est bel et bien ce que les téléphones et l’IA sont en train de nous dérober. Comme le souligne Hilarius Bookbinder, professeur de philosophie dans une université américaine, la différence générationnelle majeure qu’il observe est que les étudiants d’aujourd’hui n’ont aucune honte à simplement envoyer un email au professeur pour lui demander de résumer ce qu’il faut savoir. The average college student today (hilariusbookbinder.substack.com) Dans son journal de Mars, Thierry Crouzet fait une observation similaire. Alors qu’il annonce quitter Facebook, tout ce qu’il a pour réponse c’est « Mais pourquoi ? ». Alors même qu’il balance des liens sur le sujet depuis des lustres. Mars 2025 - Thierry Crouzet (tcrouzet.com) Les chatbots ne sont, eux-mêmes, pas des systèmes qu’il est possible d’apprendre. Ils sont statistiques, sans cesse changeants. À les utiliser, la seule capacité que l’on acquiert, c’est l’impression qu’il n’est pas possible d’apprendre. Ces systèmes nous volent littéralement le réflexe de réfléchir et d’apprendre. En conséquence, sans même vouloir chercher, une partie de la population veut désormais une réponse personnelle, immédiate, courte, résumée. Et si possible en vidéo. La fin de la confiance Apprendre nécessite d’avoir confiance en soi. Il est impossible d’apprendre si on n’a pas la certitude qu’on est capable d’apprendre. À l’opposé, si on acquiert cette certitude, à peu près tout peut s’apprendre. Une étude menée par des chercheurs de Microsoft montre que plus on a confiance en soi, moins on fait confiance aux réponses des chatbots. Mais, au contraire, si on a le moindre doute, on a soudainement confiance envers les résultats qui nous sont envoyés. The Impact of Generative AI on Critical Thinking: Self-Reported Reductions in Cognitive Effort and Confidence Effects From a Survey of Knowledge Workers Parce que les chatbots parlent comme des CEOs, des marketeux ou des arnaqueurs : ils simulent la confiance envers leurs propres réponses. Les personnes, même les plus expertes, qui n’ont pas le réflexe d’aller au conflit, de remettre l’autorité en question finissent par transformer leur confiance en eux-mêmes en confiance envers un outil. Un outil de génération aléatoire qui appartient à des multinationales. Les entreprises sont en train de nous voler notre confiance en nous-mêmes. Elles sont en train de nous voler notre compétence. Elles sont en train de nous voler nos scientifiques les plus brillants. Why I stopped using AI code editors (lucianonooijen.com) Et c’est déjà en train de faire des dégâts dans le domaine de « l’intelligence stratégique » (à savoir les services secrets). The Slow Collapse of Critical Thinking in OSINT due to AI (www.dutchosintguy.com) Ainsi que dans le domaine de la santé : les médecins ont tendance à faire exagérément confiance aux diagnostics posés automatiquement, notamment pour les cancers. Les médecins les plus expérimentés se défendent mieux, mais restent néanmoins sensibles : ils font des erreurs qu’ils n’auraient jamais commises normalement si cette erreur est encouragée par un assistant artificiel. Automation Bias in Mammography: The Impact of Artificial Intelligence BI-RADS Suggestions on Reader Performance La fin de la connaissance Avec les chatbots, une idée vieille comme l’informatique refait surface : « Et si on pouvait dire à la machine ce qu’on veut sans avoir besoin de la programmer ? ». C’est le rềve de toute cette catégorie de managers qui ne voient les programmeurs que comme des pousse-bouton qu’il faut bien payer, mais dont on aimerait se passer. Rêve qui, faut-il le préciser, est complètement stupide. Parce que l’humain ne sait pas ce qu’il veut. Parce que la parole a pour essence d’être imprécise. Parce que lorsqu’on parle, on échange des sensations, des intuitions, mais on ne peut pas être précis, rigoureux, bref, scientifique. L’humanité est sortie du moyen-âge lorsque des Newton, Leibniz, Descartes ont commencé à inventer un langage de logique rationnelle : les mathématiques. Tout comme on avait inventé, à peine plus tôt, un langage précis pour décrire la musique. Se satisfaire de faire tourner un programme qu’on a décrit à un chatbot, c’est retourner intellectuellement au moyen-âge. On the foolishness of "natural language programming". (EWD 667) (EWD) Mais bon, encore faut-il maitriser une langue. Lorsqu’on passe sa scolarité à demander à un chatbot de résumer les livres à lire, ce n’est même pas sûr que nous arriverons à décrire ce que nous voulons précisément. En fait, ce n’est même pas sûr que nous arriverons encore à penser ce que nous voulons. Ni même à vouloir. La capacité de penser, de réfléchir est fortement corrélée avec la capacité de traduire en mot. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément. (Boileau) Ce n’est plus un retour au moyen-âge, c’est un retour à l’âge de la pierre. Le dernier vaisseau (ploum.net) Ou dans le futur décrit dans mon (excellent) roman Printeurs : des injonctions publicitaires qui se sont substituées à la volonté. (si si, achetez-le ! Il est à la fois palpitant et vous fera réfléchir) Printeurs, par Ploum (pvh-editions.com) Extrait de Tintin, l’étoile mystérieuse La fin des différentes voix. Je critique le besoin d’avoir une réponse en vidéo, car la notion de lecture est importante. Je me rends compte qu’une proportion incroyable, y compris d’universitaires, ne sait pas « lire ». Ils savent certes déchiffrer, mais pas réellement lire. Et il y a un test tout simple pour savoir si vous savez lire : si vous trouvez plus facile d’écouter une vidéo YouTube d’une personne qui parle plutôt que de lire le texte vous-même, c’est sans doute que vous déchiffrez. C’est que vous lisez à haute voix dans votre cerveau pour vous écouter parler. Il y a bien sûr bien des contextes où la vidéo ou la voix ont des avantages, mais lorsqu’il s’agit, par exemple, d’apprendre une série de commandes et leurs paramètres, la vidéo est insupportablement inappropriée. Pourtant, je ne compte plus les étudiants qui me recommandent des vidéos sur le sujet. Car la lecture, ce n’est pas simplement transformer les lettres en son. C’est en percevoir directement le sens, permettant des allers-retours incessants, des pauses, des passages rapides afin de comprendre le texte. Entre un écrivain et un lecteur, il existe une communication, une communion télépathique qui font paraître l’échange oral lent, inefficace, balourd, voire grossier. Cet échange n’est pas toujours idéal. Un écrivain possède sa « voix » personnelle qui ne convient pas à tout le monde. Il m’arrive régulièrement de tomber sur des blogs dont le sujet m’intéresse, mais je n’arrive pas à m’abonner, car la « voix » du blogueur ne me convient pas du tout. C’est normal et même souhaitable. C’est une des raisons pour laquelle nous avons besoin de multitudes de voix. Nous avons besoin de gens qui lisent puis qui écrivent, qui mélangent les idées et les transforment pour les transmettre avec leur propre voix. La fin de la relation humaine Dans la file d’un magasin, j’entendais la personne en face de moi se vanter de raconter sa vie amoureuse à ChatGPT et de lui demander en permanence conseil sur la manière de la gérer. Comme si la situation nécessitait une réponse d’un ordinateur plutôt qu’une discussion avec un autre être humain qui comprend voir qui a vécu le même problème. Après nous avoir volé le moindre instant de solitude avec les notifications incessantes de nos téléphones et les messages sur les réseaux sociaux, l’IA va désormais voler notre sociabilité. Nous ne serons plus connectés qu’avec le fournisseur, l’Entreprise. Sur Gopher, szczezuja parle des autres personnes postant sur Gopher comme étant ses amis. Tout le monde ne sait pas que ce sont mes amis, mais comment appeler autrement quelqu’un que vous lisez régulièrement et dont vous connaissez un peu de sa vie intime I am alive (2) (szczezuja) La fin de la fin… La fin d’une ère est toujours le début d’une autre. Annoncer la fin, c’est préparer une renaissance. En apprenant de nos erreurs pour reconstruire en améliorant le tout. C’est peut-être ce que j’apprécie tant sur Gemini : l’impression de découvrir, de suivre des « voix » uniques, humaines. J’ai l’impression d’être témoin d’une microfaction d’humanité qui se désolidarise du reste, qui reconstruit autre chose. Qui lit ce que d’autres humains ont écrit juste parce qu’un autre humain a eu besoin de l’écrire sans espérer aucune contrepartie. Splitting the Web (ploum.net) Vous vous souvenez des « planet » ? Ce sont des agrégateurs de blogs regroupant les participants d’un projet en un seul flux. L’idée a été historiquement lancée par GNOME avec planet.gnome.org (qui existe toujours) avant de se généraliser. Et bien bacardi55 lance Planet Gemini FR, un agrégateur des capsules Gemini francophone. Annonce: Ouverture du Planet Gemini France (news.planet-gemini.fr) C’est génial et parfait pour ceux qui ont envie de découvrir du contenu sur Gemini. C’est génial pour ceux qui ont envie de lire d’autres humains qui n’ont rien à vous vendre. Bref, pour découvrir le fin du fin… Toutes les images sont illégament issues l’œuvre d’Hergé, l’étoile mystérieuse. Y’a pas de raison que les chatbots soient les seuls à pomper. Je suis Ploum et je viens de publier Bikepunk, une fable écolo-cycliste entièrement tapée sur une machine à écrire mécanique. Pour me soutenir, achetez mes livres (si possible chez votre libraire) ! Recevez directement par mail mes écrits en français et en anglais. Votre adresse ne sera jamais partagée. Vous pouvez également utiliser mon flux RSS francophone ou le flux RSS complet.
Poems read aloud, beautifully The post “Campo dei Fiori” by Czesław Miłosz appeared first on The American Scholar.
“I recall admiring the calmly expository flavor and simple, nonjudgemental humanity of profile stories Patrick Kurp contributed to the Gazette, years and years ago.” After three decades, I’ve heard from a former newspaper colleague, a music writer, Mike Hochanadel. A retired photographer and newspaper alumnus, Marc Schultz, alerted me to Mike’s blog, “Hoke’s Jukebox” (“Quiet reflections on a loud life”) devoted to happenings in upstate New York, where I lived and worked for nineteen years. Mike refers to the features I wrote for The Daily Gazette in Schenectady from 1994 to 1999. In particular, I wrote a weekly series about “hamlets,” mostly in Saratoga County. I use quotation marks because these are not places that officially exist, at least according to any government, including the post office. Often they were rural crossroads without signs, phantom places from the nineteenth century. I would consult old maps, identify a promising defunct community, perhaps do a little research at the library and spend the day tramping around the hamlet. Usually, I would visit the cemetery, reading the stones that hadn’t been erased by acid rain, then knock on doors. Once I happened on a burial, in a grave dug by hand by the cemetery caretaker, a garrulous old man. Most people would talk to me, though often they were puzzled that anyone was curious about the place. Sometimes their families had lived there for generations. Other were newcomers. Slowly, over the course of the day, after many interviews, I formed an impression of the place. Then I drove back to the office and wrote my story. I remember Koons Corners and Porters Corners. All the stories are clipped and buried in a file cabinet. The novelist William Kennedy once asked if I was trying to be the Charles Kuralt of the Capital Region. I used to tell journalism students that I worked in two media – words and people. I was seldom interested in most conventional journalistic beats – government, business, politics, courts – though I had to cover all those fields and I’m grateful for the experience. I just never had much interest in “news,” and still don’t. People interest me, as does the quality of the writing. Mike’s description of my prose above is pleasing to hear. I worked hard on my copy to avoid clichés but at the same time to avoid purple language. In other words, I tried to be concise and precise. On this date, April 7, in 1891, Jules Renard wrote in his journal: “Style is the forgetting of all styles.” [The quoted passage is from Renard’s Journal 1887-1910 (trans. Theo Cuffe, selected and introduced by Julian Barnes, riverrun, 2020).]