Full Width [alt+shift+f] Shortcuts [alt+shift+k]
Sign Up [alt+shift+s] Log In [alt+shift+l]

Improve your reading experience

Logged in users get linked directly to articles resulting in a better reading experience. Please login for free, it takes less than 1 minute.

More from Astral Codex Ten

More Drowning Children

...

22 hours ago 2 votes
Hidden Open Thread 373.5

...

2 days ago 2 votes
Open Thread 373

...

5 days ago 5 votes
Hidden Open Thread 372.5

...

a week ago 5 votes

More in literature

More Drowning Children

...

22 hours ago 2 votes
“The Nakedness of Woman”

The post “The Nakedness of Woman” appeared first on The American Scholar.

22 hours ago 2 votes
'Your Literary Judgments Are Not Interesting'

All of us when young – readers, I mean – fancy ourselves rebels and independent thinkers but most of us are afflicted to varying degrees with the superego of the age. That is, we are influenced, whether we know it or not, by the critical climate, by the judgments and fashions of critics and other readers, especially those among our contemporaries. For decades starting in my early teens my model of a great writer, one worthy of rereading, study, annotation and – though I would have denied it – worship, was James Joyce. Now I know that much of my veneration for the Irishman was rooted in his reputation for difficulty. Dubliners and Ulysses remain among the supreme works of twentieth-century fiction, and one wonders what all the fuss was about regarding the purported obscurity of the latter. Today, any reasonably attentive reader can enjoy Ulysses without breaking a sweat, though I wouldn’t reread Finnegans Wake with a gun to my head. Never underestimate the role of snobbery in human affairs, especially among readers, writers and anyone associated with the academic study of literature. As I’ve gotten older, I’ve generally lost interest in ranking writers and books – including deciding who is major and who is minor -- and gained interest in those who appeal to me and reward my efforts, regardless of pedigree. It’s not unlike friendship. At some point we decide who is worth spending time with, who is reliable, worthy of trust and who rewards our efforts.   I’ve scratched some writers from my mental list of favorites but added many more, most of whom I ignored when young. A few examples, mostly English: Max Beerbohm, Maurice Baring, Walter Savage Landor, E.A. Robinson, Rebecca West, Charles Doughty, Paul Valéry, Walter de la Mare. Another is Desmond MacCarthy, who collected the essay “Literary Snobs” in Criticism (1932). He speaks to the snobs: “It is true that your literary judgments are not interesting, but you get a great deal of fun out of your rapid revulsions and temporary admirations – and fun is human. Moreover, if you are always ludicrously unfair, you are at any rate unstinting in praise while giving it, which is, in a way, amiable.” [Isaac Waisberg of IWP Books has published Criticism and five other MacCarthy titles, along with links to dozens of other good books.]

21 hours ago 2 votes
Du désir profond de se faire arnaquer

Du désir profond de se faire arnaquer Pour suivre les modes et faire comme tout le monde Stefano Marinelli, un administrateur système chevronné, installe principalement des serveurs sous FreeBSD, OpenBSD ou NetBSD pour ses clients. Le plus difficile ? Arriver à convaincre un client qui veut absolument un « cluster de kubernetes tournant sous Linux », mais ne sait pas de quoi il s’agit que ce n’est pas toujours une bonne idée. Par contre, s’il migre sans rien dire des machines virtuelles vers des jails FreeBSD, il reçoit des appels paniqués parce que « tout va désormais trop vite, ça va nous coûter combien votre mise à jour du matériel ? ». I Solve Problems (it-notes.dragas.net) C’est le gros problème du métier d’ingénieur : l’ingénieur est censé analyser un problème et proposer des solutions, mais un manager, pour justifier son boulot, a la plupart du temps déjà décidé de la solution qu’il veut que l’ingénieur mette en place, même si elle est inadaptée. Heureusement, les conflits sont de plus en plus rares : toutes les écoles d’ingénieurs enseignent désormais le management et la plupart des élèves ingénieurs n’apprennent plus à être critiques dans la résolution des problèmes. Les universités créent un monde de Julius: Mon collègue Julius (ploum.net) Ceux qui osent demander « mais pourquoi ? » sont les exceptions, les rebelles. Keynote Touraine Tech 2023 : Pourquoi ? (ploum.net) Stefano continue avec d’autres anecdotes : comment un projet a capoté parce que le mauvais code d’un développeur remplissait les disques des serveurs de Stefano. Plutôt que de résoudre le problème du code, il a été jugé plus diplomatique d’écouter le développeur et de « passer dans le cloud ». Les disques ne se sont pas remplis en quelques heures comme auparavant. Le projet a tourné un mois sur le « cloud » avant que n’arrive la facture. Et le compte en banque du projet s’est vidé. I Almost Died for a Full Sentry Database (it-notes.dragas.net) Ou comment une infrastructure de soins de santé refuse de mettre à jour ses serveurs pour investir dans le design d’une infrastructure « cloud » qui, 5 ans plus tard, est toujours à l’état de design malgré le budget injecté dans le « cloud consultant ». L’infrastructure se retrouve à faire tourner… Windows XP et appelle Stefano quand tout plante. Outdated Infrastructure and the Cloud Illusion (it-notes.dragas.net) L’arnaque du SEO J’ai vécu une anecdote similaire lorsque j’ai mis en place, pour une petite société, un site web qui comportait une partie CMS, la gestion des commandes et la génération de factures (j’avais tout fait en utilisant Django). Un jour, je reçois un coup de téléphone de quelqu’un que je ne connais pas me demandant les accès au serveur sur lequel est hébergé ce site. Je refuse, bien évidemment, mais le ton monte. Je raccroche, persuadé d’avoir affaire à une sorte d’arnaque. Quelques minutes plus tard, ma cliente m’appelle pour savoir pourquoi je n’ai pas donné l’accès à la personne qui m’a appelé. J’ai tenté l’approche raisonnable « Vous voulez vraiment que je donne accès à toute votre infrastructure à la première personne qui m’appelle et le demande ? », sans succès. J’ai finalement accepté de donner l’accès, mais en expliquant que j’exigeais un ordre écrit de sa part et que je me dégageais ensuite de toute responsabilité. Là, la cliente a paru comprendre. Après moult explications, il s’est avéré qu’elle avait engagé, à mon insu, un consultant SEO qui voulait rajouter un code Google Analytics dans son site. Le SEO, Search Engine Optimisation, consiste à tenter de faire remonter un site web dans les résultats Google. J’ai expliqué à ma cliente que même avec accès au serveur, le type du SEO aurait été incapable de modifier le code Django, mais que, pas de problème, il suffisait de m’envoyer un email avec le code à rajouter (aujourd’hui encore je me demande ce qu’aurait fait le gars si je lui avais donné un « accès administrateur » sur le serveur, comme il le demandait). Quelques jours plus tard, un second email me demande de modifier le code Google Analytics ajouté. J’obtempère. Puis, je commence à recevoir des plaintes que je ne fais pas mon travail, que le code n’est pas le bon. Je le rechange. Le même cinéma se passe deux ou trois fois et ma cliente s’énerve, me traite d’incompétent. Il me faut plusieurs jours d’investigations, plusieurs réunions téléphoniques avec les types du SEO pour réaliser que les emails proviennent de deux sociétés de SEO différentes (mais avec un nom de domaine similaire, ça m’était passé au-dessus de la tête en lisant les emails). Ma cliente avait en fait engagé deux sociétés différentes de SEO, sans leur dire et sans me le dire. Les deux sociétés se battaient donc pour mettre leur code Google Analytics à elles, ne comprenant pas pourquoi je mettais un « mauvais » code. Le pot au rose a été découvert lors d’une réunion téléphonique houleuse où j’ai pointé un email reçu la veille et que mon correspondant prétendait n’avoir jamais envoyé (forcément, il provenait d’une autre société). J’ai confronté ma cliente et j’ai réussi à découvrir que, à part fournir des résumés issus de Google Analytics, ces deux sociétés ne faisaient rien, mais que chacune avait été payée trois fois le prix que j’avais demandé pour la réalisation entière du site, de la gestion de commande et de facturation. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la cliente me prenait de haut par rapport aux entreprises de SEO : j’étais bon marché donc j’étais forcément incompétent. Pour être honnête, l’une des sociétés avait fait son « travail » et m’avait envoyé un rapport avec des modifications mineures à faire sur le site pour améliorer le SEO, mais en notant que le site était déjà très bien, qu’il n’y avait pas grand-chose à faire (essentiellement, ils me demandaient de rajouter des keywords dans les balises meta, un truc que je savais comme étant dépassé, déjà à l’époque, mais que j’ai fait sans discuter). Furieux, j’ai publié un billet qui a tellement choqué la communauté SEO que j’ai reçu des dizaines de mails d’insultes voire de menaces physiques (vous savez, le genre où le mec à découvert des infos personnelles et tente de vous intimider en vous montrant qu’il sait faire une recherche Google sur votre nom). Toute une communauté s’est prise au jeu de faire en sorte que le premier résultat Google sur mon nom soit une série d’injures. Flatté par tant d’attention pour un simple billet de blog sans prétention, j’ai surtout réalisé, en lisant les forums où ils discutaient mon cas, à que j’avais affaire à des gens malhonnêtes, peu scrupuleux, bref bêtes et méchants à un niveau à la limite de la parodie. Oubliez le référencement de votre site web (ploum.net) Merdification du web avec le SEO Certains, plus modérés, tentèrent de me convaincre que « not all SEO ». Réponse : si. C’est le principe même. Tu ne veux juste pas le voir parce que tu es quelqu’un avec une certaine éthique et que ça rentre en conflit avec ta source de revenus. Mais c’est gentil à toi de m’écrire posément sans m’insulter. Le web est devenu un énorme tas de déchets généré par les SEO. Solderpunk s’interroge par exemple sur une mystérieuse mesure de la couverture nuageuse, mais, devant la merdification du web et l’appropriation technologique du mot "cloud", il s’en remet à poser sa question à d’autres humains, sur le réseau Gemini. Parce que le web ne lui permet plus de trouver une réponse ou de la poser à d’autres êtres humains. What does "Clouds about .05" mean? (solderpunk) Le web devait nous connecter, la merdification et l’IA nous force à nous retirer dans des espaces alternatifs où nous pouvons discuter entre humains, même pour résoudre les problèmes pour lesquels l’IA et le web sont censés être les plus utiles : répondre à nos questions techniques et factuelles. Dénicher des informations rares et difficiles d’accès. Fermez vos comptes sur les plateformes merdifiées Ce retour aux petites communautés est un mouvement. Thierry Crouzet se met également à Gemini: Thierry Crouzet (gemini.tcrouzet.com) Mais, surtout, il ferme définitivement Facebook, X, Bluesky, Instagram et bientôt peut-être Whatsapp. Pour ceux qui hésitent à faire de même, c’est toujours intéressant d’avoir des retours d’expérience. Mon dernier message, les amis (tcrouzet.com) Thierry n’est pas le seul, Vigrey ferme également son compte Facebook et en parle… sur Gemini. Happy Spring - Finally Rid of Facebook (vigrey.com) Une chose est certaine : vous n’arriverez pas à migrer tous vos contacs pour une simple raison. Beaucoup veulent se faire arnaquer. Ils le demandent. Comme mon entrepreneuse, ils ne veulent pas un discours rationnel, ils ne veulent pas une solution. À vous de ne pas les laisser décider de votre futur numérique. N’attendez pas, changez vos paradigmes ! (ploum.net) Et n’espérez pas que tout le monde soit un jour sur le même réseau social. Stop Trying to Make Social Networks Succeed (ploum.net) L’impact global de l’IA sur le web L’IA produit essentiellement de la merde et il ne faut jamais lui faire confiance. Ça, vous le savez déjà. Une bulle d’intelligence artificielle et de stupidité naturelle (ploum.net) Mais elle a surtout un impact énorme sur ceux qui ne l’utilisent pas. Beaucoup parlent des ressources utilisées dans les datacenters, mais bien plus proches et plus directes, les IA inondent le web de requêtes pour tenter d’aspirer tout le contenu possible et imaginable. Il existe un standard bien implanté depuis des décennies qui permet de mettre un fichier appelé "robots.txt" sur son site web. Ce fichier contient les règles que doit respecter un robot accédant à votre site. Cela permet par exemple de dire au robot de Google de ne pas visiter certaines pages ou pas trop souvent. Sans surprise, les robots utilisés par l’IA ne respectent pas ses règles. Pire, ils se camouflent pour avoir l’air d’être de véritables utilisateurs. Ils sont donc fondamentalement malhonnêtes et savent très bien ce qu’ils font : ils viennent littéralement copier votre contenu sans votre accord pour le réutiliser. Mais ils le font des centaines, des milliers de fois par secondes. Ce qui met à mal toute l’infrastructure du web. Drew De Vault parle de son expérience avec l’infrastructure Sourcehut, sur laquelle est hébergé ce blog. Please stop externalizing your costs directly into my face (drewdevault.com) Tous ces datacenters construits en urgence pour faire de « l’IA » ? Ils sont utilisés pour mener des attaques DOS (Denial of Service) sur toute l’infrastructure du web. Dans le but de « pirater » les contenus sans respecter les licences et le copyright. Ce n’est pas que je suis un fan du copyright, bien au contraire. C’est juste que ça fait 30 ans qu’on nous martèle que « la copie c’est le vol » et qu’Aaron Swartz s’est suicidé, car il risquait 30 de prison pour avoir automatisé le téléchargement de quelques milliers d’articles scientifiques qu’il estimait, avec justesse, appartenir au domaine public. Les vieux cons (ou L’humaine imperfection de la perfection morale) (ploum.net) L’IA consomme des ressources, détruit nos réseaux, met à genoux les systèmes administrateurs bénévoles des sites communautaires, s’approprie nos contenus. Et tout cela pour quoi faire ? Pour générer du contenu SEO qui va remplir encore plus le web. Oui, ça tourne en boucle. Non, ça ne peut pas bien se terminer. Drowning in AI Generated Garbage : the silent war we are fighting (ploum.net) La mode de l’incompétence Le SEO, le cloud et maintenant l’IA sont en cela très similaires : la mode. Les clients le veulent à tout prix et demandent pour se faire littéralement arnaquer tout en se vantant de leur incompétence. Le marketing, une religion malveillante, incompétente et dangereuse (ploum.net) Dans un sens, c’est bien fait pour eux : ils le veulent le truc à la mode sans même savoir pourquoi ils le veulent. Ma cliente voulait du SEO alors qu’il s’agissait d’un business essentiellement local qui ciblait une clientèle de niche avec laquelle elle avait des contacts. Les clients veulent « du cloud » pour ne pas payer un administrateur système comme Stefano, mais payent dix fois le prix pour un consultant et se retrouvent à appeler Stefano quand tout va mal. De même, ils veulent désormais de l’IA sans même savoir pourquoi ils le veulent. L’IA, c’est en fait la junk food de la pensée : un aspect appétissant, mais aucune valeur nutritive et, à terme, une perte totale de la culture du goût, de la saveur. L’IA, junk food de la pensée (academia.hypotheses.org) Même si j’ai donné tous les codes, tous les accès, même si je l’ai mise en contact avec d’autres développeurs Django, la société dont je parle dans ce billet n’a pas survécu longtemps après mon départ. Son capital initial et, surtout, les aides de l’état à la création d’entreprise qu’elle percevait ont essentiellement fini dans les poches de deux entreprises de SEO qui n’ont rien fait d’autre que de créer un compte Google Analytics. Aujourd’hui, c’est pareil avec le cloud et l’IA : il s’agit d’exploiter au maximum la crédulité des petits entrepreneurs qui ont la capacité d’obtenir des subsides de l’état afin de vider leurs poches. Ainsi que celles de l’état, dans lesquelles les politiciens piochent avec un enthousiasme démesuré dès qu’on utilise un buzzword à la mode. Je pensais, naïvement, offrir un service éthique, je pensais discuter avec les clients pour répondre à leurs véritables besoins. Je n’imaginais pas que les clients voulaient à tout prix se faire arnaquer. Je suis Ploum et je viens de publier Bikepunk, une fable écolo-cycliste entièrement tapée sur une machine à écrire mécanique. Pour me soutenir, achetez mes livres (si possible chez votre libraire) ! Recevez directement par mail mes écrits en français et en anglais. Votre adresse ne sera jamais partagée. Vous pouvez également utiliser mon flux RSS francophone ou le flux RSS complet.

yesterday 3 votes
'Gives to Airy Nothing a Local Habitation'

What attracted me was the anthologist’s audacity in titling his book: 100 Best Poems in the English Language (1952). In his introduction, Stephen Graham does little to impress us with his literary humility. His anthology is, he writes, “perhaps the only one of its kind, being exclusive, not inclusive.” The contents are arranged chronologically, from the ballad “Sir Patrick Spens” to Yeats’ “The Lake Isle of Innisfree.” The most represented poets, with five poems each, are Wordsworth, Keats, Tennyson and Browning. Three Americans are are here – Poe, Whitman and Lanier (“The Marshes of Glynn”). No Dickinson, Robinson, Frost, Eliot or Stevens. Graham includes two poets I had never heard of -- Arthur O’Shaughnessy (“Ode”) and John Davidson (“The Last Journey”).  In other words, Graham’s anthology is rather predictable – in 1952 and in 2025 -- and stuffed with warhorses and no previously undiscovered treasures. “Of course,” the editor admits, magnanimously, “everyone is entitled to make his own selection of what he would consider the hundred best poems in the language.” A nice choice for the volume’s epigraph, unaccompanied by source, is spoken by Theseus in Act V, Scene 1 of A Midsummer Night's Dream:    “The poet’s eye, in a fine frenzy rolling, Doth glance from heaven to earth, from earth to heaven, And as imagination bodies forth The forms of things unknown, the poet’s pen Turns them to shapes and gives to airy nothing A local habitation and a name.”   Best of all is the bookplate pasted to the front endpaper:   “From the Library of Edgar Odell Lovett First President of the Rice Institute”   Lovett (1871-1957) served as president of Rice University from 1912 until his retirement in 1946. He was educated and employed as a mathematician, but I have borrowed dozens of books from his personal library, now in the collection of Rice’s Fondren Library, and all were belles lettres – poetry, essays, fiction, literary biography. Such university presidents have long been extinct.

2 days ago 2 votes